* Monique Romagny-Vial, Le reniement, Villefontaine, Atelier d‘Édition Bordematin, 2021.
. Un récit bouleversant
. d'abord marqué par la tendresse
Paroles de lecteurs
Les Amis de Thlie, 2024, n° 121, septembre, p. 50-51
Les Amis de Thalie, 2022, n° 113, septembre, p. 67
La Tribune des travailleurs, 2022, n° 355, 7 septembre, p. 15
Paroles de lecteurs
"Dès que j'ai reçu ton livre, je l'ai lu. Et là, submergée par tant de souffrances... j'étais incapable de m'exprimer. Je viens de le relire et j'ai bien fait. Il y a tellement de réflexions sur lesquelles je ne m'étais pas arrêtée, lors de la première lecture. Des critiques amères et tristes sur les relations au travail, dans la vie de tous les jours, tant d'affection au sein d'une famille que l'on ne sait pas toujours dire, tant d'injustices sociales, tant de repli sur soi. Merci, mille fois merci pour ce récit, émouvant, bouleversant au style percutant."
(Brigitte Serant,7 août 2022)
« J'ai relu ton actuel dernier maillon généalogique à tissage existentiel et textuel croisé, exemple édité de ton art du patient puzzle... C'est encore de la belle ouvrage de ton cru tout vif, rebelle jusque dans tes remords. Ainsi as-tu narré au plus près des faits comme des oublis plusieurs décennies rien moins que sereines. Mais pour qui aurait lu ta Chronique d'une parvenue (1986, puis 2006), il saluerait sans snobisme ta persévérante restitution de l'ordinaire extravagance (familiale) des hasards pas toujours nécessaires. Si les lecteurs préfèrent ce récit ce n'est peut-être pas parce que son écriture leur convient mieux, mais cela tient je crois au "contenu"... Car tu as gardé ton abrupt, ton rythme, tes décrochements syntaxiques..., ce qui fait depuis longtemps ta manière de ne pas ronronner dans le prêt à littérairement digérer. »
(Ghislain Ripault, 3 août 2022)
« Je viens de terminer ton dernier ouvrage : "Ainsi vivent les femmes ?" et j'ai trouvé que c'était ton livre le plus abouti de tous ceux que j'ai lu. Humainement il est très beau et stylistiquement très réussi. Je reconnais ton écriture à présent et dans d'autres ouvrages elle m'a déstabilisé. Pas là. Au contraire... Je me sens en communauté avec ton travail et ce que je décèle comme tes motivations... Je te le redis : tu as fait un très beau travail ! »
(Michel Chaigneau, 18 juillet 2022)
« J'ai lu ton nouveau livre... Et j'ai aimé beaucoup. Tu me l'avais présenté comme une tragédie et bien sûr, il n'est pas dans le registre comique... mais je le trouve malgré sa rudesse d'abord marqué par la tendresse. Pour moi c'est cela qui domine : la tendresse plus forte que tous les autres sentiments, de révolte, d'incompréhension, de tristesse, de sottise, d'injustice pourtant bien présents.
Dans la famille fracassée, dans la relation avec Sylvaine, tout est souffrance, incompréhension remords mauvaise conscience mais tout est d'abord tendresse...Comme si tu ne parvenais pas, dans ce livre de colère comme tous tes autres livres à ne pas te laisser submerger par cette dimension de tendresse. Tendresse et non amour.
J'aime ton écriture, tu le sais. Je la trouve dans ce livre aussi moins violente, moins en rupture, plus accessible dans le bon sens du terme.
Détails. Je me suis interrogée sur le titre. Le quotidien, souvent plus difficile parce que femmes ? Les femmes, toujours coupables ? Je me demande si tu n’as pas eu tort de citer Balasko dans le film Trop belle pour toi : dans quelques années, personne ne se rappellera plus de ce film ! »
(Francine Vaniscotte, 29 juin 2022)
« Un récit de sœur dévastée, à la première personne, presque sans filtre. »
(Régine Boyer, 24 juin 2022)
« Comme tu le dis, la photo du tableau d'Henri est une bonne introduction pour cette sorte de mémorial à ta sœur. Les critiques sont rudes. Les personnages semblent ployer sous le poids d'un destin implacable. Les issues paraissent inexistantes. »
(Guy Champagne, 23 juin 2022)
« Un livre qui m’a donné un sacré coup... Un livre très fort. »
(Raphaëlle Pia, 21 juin 2022).